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Musée de Boulogne-sur-mer

Rue Bernet
62200
Boulogne-sur-Mer
03 21 10 02 20
Antiquités méditerranéennes, Beaux-arts, Ethnologie, Histoire, Numismatique, Photographie
Horaires d’été du 2 mai au 30 septembre : 9h30 - 18h00
Horaires d’hiver du 1er octobre au 30 avril : 9h30 - 12h30 / 14h00 - 17h30
Ouvert tous les jours de l’année sauf le mardi, le 1er janvier, 1er mai, 24, 25 et 31 décembre.
Tarif plein 7,50 euros
Tarif réduit 5,50 euros
Groupes scolaires: 1.50 € par personne
Abonnement entrée 1 an pour plus de 16 ans : 21 € carte d’abonnement Musée, école-musée et Crypte (entrée illimitée pour une personne)
Gratuit pour les moins de 16 ans, le premier dimanche du mois, …

Pour tout commentaire ou demande de renseignements, contactez directement le musée .

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Accès

Boulogne-sur-Mer
Vue aérienne

Créé en 1825 suite à l’acquisition du cabinet de curiosité du Vicomte Isidore Leroy de Barde, premier peintre d’histoire naturelle du roi Louis XVIII, le musée de Boulogne sur Mer conserve des collections riches et variées.

Cette diversité s’explique notamment par la situation géographique de la ville, au bord de mer. De nombreux voyageurs boulonnais sont partis découvrir le monde et ont offert, au musée, à leur retour les objets collectés. Des érudits d’origines boulonnaises, tel Ernest Hamy, fondateur du Musée du Trocadéro à Paris, ont eu aussi à cœur d’enrichir le musée de leur ville natale.

En 2013, le Musée fête ses 25 ans d’installation dans le château comtal de Boulogne sur Mer, l’occasion rêvée pour renouveler la présentation de ses collections permanentes.
Afin d’offrir aux visiteurs une meilleure mise en valeur de ses collections, le musée propose un circuit entièrement repensé et une présentation en quatre grands départements.


Avec cette nouvelle présentation et une approche tournée vers les cultures autochtones contemporaines, le musée de Boulogne sur Mer incite le visiteur à voyager d’une Culture à l’Autre !



UN MUSÉE, 3 ESPACES, AUTANT DE VOYAGES POSSIBLES….
Le département d’archéologie méditerranéenne présente la collection égyptienne avec ses sarcophages et sa momie d’un inconnu de la Basse Epoque qui avait inspirée à Auguste Mariette sa vocation d’Egyptologue. Présente dès le fonds initial du musée, la collection égyptienne a été peu à peu enrichie par des dons de particuliers et par un important dépôt du musée du Louvre. Elle se concentre essentiellement autour des rites funéraires et des croyances religieuses.

Le département regroupe également la collection de céramiques grecques constituée de près de 450 pièces de qualité majeure comme le « Suicide d’Ajax », la pièce maitresse de la collection attribuée à Exékias et datant de 530 av JC. Outre la finesse du dessin et des détails, cette amphore présente une iconographie inédite de la mort du héros. La particularité de la collection réside aussi dans l’ensemble réuni autour de la figure d’Héraclès grâce à l’acquisition en 1862 de la collection de Charles Louis Fleury Panckoucke. Féru d’antiquité, il avait constitué un ensemble de plus de 400 céramiques. Bien qu’incomplète, cette série présente une grande partie des épisodes mythiques du héros grec.

Le département d’ethnographie extra-européenne invite le visiteur à un voyage à travers le monde depuis l’Amérique précolombienne et ses céramiques funéraires jusqu’à l’Océanie, en passant par l’Afrique. La richesse exceptionnelle de ce département est la présentation de la collection d’objets d’Alaska qui rassemble un ensemble unique au monde de masques cérémoniels sugpiat de l’île de kodiak. Cette collection unique au monde fut ramenée par le jeune Alphonse Pinart en 1872. Deux ensembles majeurs ressortent de cette collection, d’une part la série de masques funéraires en bois flotté provenant des îles aléoutiennes et dont la signification exacte nous échappe encore ; d’autre part, l’ensemble des 70 masques sugpiat de l’archipel de Kodiak utilisés lors de cérémonies liées au monde des esprits, les Festivals d’Hiver. Ces masques, longtemps restés énigmatiques, dévoilent peu à peu leurs secrets grâce au partenariat que le musée entretient depuis 2006 avec le musée de Kodiak. Grâce à ce travail, le musée présente également une collection d’art contemporain sugpiaq, témoin de ce partenariat et de l’impact de la collection boulonnaise sur les artistes autochtones contemporains d’Alaska.

Le département d’ethnographie extra-européenne conserve également une des collections d’Océanie les plus importantes du nord de la France. Constituée pour la majorité au cours du 19ème siècle, elle est essentiellement constituée d’armes. Cependant, on trouve quelques statuettes d’ancêtres, des objets de la vie quotidienne ou cérémoniels, ainsi que quelques pièces plus rares, tel que le masque Tapuanu des îles Mortlock offert par Alphonse Pinart. Une série d’objets provenant de la baie de Geelvink en Nouvelle Guinée est particulièrement exceptionnelle ainsi qu’une très belle statue des îles Marquises représentant un Tiki et un modèle de pirogue de guerre maori collectée par le navire l’Astrolabe en 1827 lors de la mission commandée par Dumont d’Urville.

Le département évoque également l’épisode de la présence napoléonienne sur la Côte d’Opale et le projet d’’invasion de l’Angleterre par Napoléon, ainsi que la cérémonie du 16 avril 1804 de la remise de la Légion d’honneur. Un ensemble de caricatures anglaises offrant un contrepoint à cet épisode historique.

Le département des Beaux-arts permet au visiteur de suivre l’évolution de la peinture depuis le 15ème jusqu’au 20ème siècle. A noter, la Vierge à l’enfant du maitre de San Miniato ou encore le Laban cherchant ses idoles du flamand Pieter Lastman, maitre de Rembrandt. Le département propose aussi une importante collection de peintures et sculptures françaises du 19e siècle, essentiellement constituée par la collection que Charles Lebeau légua au musée en 1916, regroupant des noms aussi illustres que Courbet, Corot, Boudin, Sisley, Rodin, Carpeaux ou encore Gallé, ainsi qu’un ensemble d’œuvres d’artistes de la Côte d’Opale qui illustre la riche production locale au 19e siècle. A travers les œuvres de Virginie Demont-Breton, Auguste Delacroix ou Jean-Charles Cazin, nous découvrons la vie, le pittoresque et les traditions du Pas-de-Calais.

Enfin, la section se termine par la présentation d’un ensemble de tableaux donné, en 2008, par l’artiste abstrait d’origine boulonnaise, Georges Mathieu. Les œuvres exposées au musée attestent de l’évolution de l’art du peintre entre les années 1950 et 1990. On y retrouve la rapidité du geste, l’importance du signe rappelant la calligraphie chinoise, ou encore les tâches de couleurs, giclures et projections de peinture issues du « tachisme ».

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chateaumusee@ville-boulogne-sur-mer.fr