Invité par le musée Jeanne d’Aboville, Kévin Auber donnera son interprétation d’une dizaine d’œuvres de la collection au prisme de sa propre sensibilité.

Ces productions empruntent à l’art classique ses sujets pour les réinvestir : c’est l’occasion d’aborder la collection autrement en proposant au public une approche contemporaine, non pas en opposition avec la peinture ancienne, mais comme une inépuisable source de références à explorer pour les artistes d’aujourd’hui. L’artiste proposera une douzaine d’œuvres inédites et réalisées exclusivement pour l’exposition.
L’artiste proposera également des ateliers grand public où il reviendra sur les techniques et le matériel qu’il emploie pour les expliquer. Le public sera également incité à s’essayer au dessin pour également s’approprier la collection de manière ludique. Pour les dessinateurs et artistes plus chevronnés, Kévin Auber proposera également une masterclass pour se perfectionner dans la technique de l’encre.

 

L’artiste 

Né en 1991 à Laon, Kévin Auber se destine précocement à une carrière artistique. Inspiré par les street artistes tels Dare, Kiptoe ou Banksy, il puise également son goût pour les lignes fortes chez les dessinateurs comics des années 90, à l‘image de Jim Lee, David Finch ou encore Joe Mad. Sensible au message que délivre l’iconographie de ses productions, il accorde une importance particulière à la narration.

Travaillant sur papier, il est également muraliste et a pratiqué le street art. Il travaille principalement à l’aquarelle pour ses productions d’atelier. Privilégiant une approche graphique, son travail se caractérise par des couleurs saturées assez inhabituelles et l’importance du trait, réalisé à l’encre noire.

Après avoir fait ses armes en réalisant les personnages d’une mythologie personnelle, il explore aujourd’hui les modèles de la peinture classique pour les réinventer.