AccueilModifier un muséeLa Piscine - Musée d'Art et d'Industrie André Diligent

La Piscine - Musée d'Art et d'Industrie André Diligent

23 rue de l'Espérance
59100
Roubaix
Art contemporain, Arts décoratifs, Beaux-arts, Histoire, Sciences et techniques, Design
Ouvert tous les jours, sauf lundi, du mardi au jeudi 11h-18h, vendredi 11h-20h. Samedi et dimanche 13h-18h. Fermé certains jours fériés, se renseigner au musée.
Collections permanentes ou expositions temporaires : 4,50 € / 3,50 € - billet groupé : 7,00 € / 4,50 € - Accès gratuit pour tous chaque premier dimanche du mois (collections permanentes) - Accès gratuit pour les étudiants chaque vendredi (collections permanentes et expositions temporaires)

Pour tout commentaire ou demande de renseignements, contactez directement le musée .

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Accès

Roubaix
Bassin La Piscine. Architectes Albert Baert 1932 - Jean Paul Philippon 2001  © ADAGP, Paris 2013. Photo : A. Leprince
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Le Musée

La piscine occupe une parcelle en cœur d'îlot, un ancien jardin d'agrément, dessiné pour une famille du patronat textile.

L'architecte Albert Baert (1863-1951), a multiplié dans le plan et le décor de l'équipement des éléments symboliques qui contribuent au charme et a l'intérêt du site : réinterprétant dans un esprit néobyzantin le plan des abbayes cisterciennes, le bâtiment s'organise autour d'un jardin claustral, la roseraie.

La grande nef basilicale du bassin, éclairée de vitraux qui symbolisent le soleil levant et le soleil couchant, tient lieu de chapelle abbatiale. Les ailes de baignoires s'égrainent sur deux étages, en petites cellules qui rythment les façades sur jardin.
Le réfectoire des nageurs s'incruste dans ce dispositif où, comble du luxe, on aménage également un salon de coiffure, de manucure et de pédicure, des bains de vapeur et une laverie industrielle…

Le projet architectural

Le programme du musée est à l'avant garde d'un nouveau concept de musée tourné vers la vie économique, l'industrie textile et la mode.


Le projet de Jean-Paul Philippon tire parti de cet objet pour faire du lieu central du site, le bassin, un espace magique où subsiste un grand miroir d'eau adaptable à toutes les scénographies. Il fait dialoguer, dans un débat plein de surprises, une collection d'Arts

Appliqués et un fonds de peintures et de sculptures marqué par les partis pris décoratifs d'une modernité mal connue.

Pour atteindre le cœur du musée, l'architecte multiplie les transparences et laisse deviner chaque partie de l'équipement en ménageant une progression dans la découverte du site. On accède au musée depuis l'avenue Jean Lebas par un long mur de briques, façade de l'ancienne usine textile Hannart, discrètement travaillée en légers redents. Ce signe fort du projet et de son inscription dans l'espace public est un bâtiment très représentatif du patrimoine bâti, économique et social de la cité textile.

Jusqu'en 1940, le musée de Roubaix était installé dans le bâtiment de façade de l'Ecole d'ingénieurs textiles. Fermé au début de la seconde guerre mondiale, il n'avait jamais été rouvert au public.

Les Collections

Une exceptionnelle collection d'Arts Appliqués compte plusieurs centaines de milliers de références : dessins textiles, pièces de mobilier, tapis, céramiques de Sèvres, objets d'art et surtout un très riche fonds textile (8 000 livres d'échantillons et 50 000 pièces de tissu d'habillement et d'ameublement).

Autour d'une réunion de dessins textiles, on évoque l'importance de la création artistique dans le processus d'invention de motifs pour le tissu. Les pièces de mobilier, les tapis, les tissus d'ameublement et les objets d'art constituent la collection d'art décoratif. On y remarque tout particulièrement les céramiques de Sèvres, les créations de Picasso pour Madoura, des vitraux et l'amorce d'un fonds design notamment grâce aux importants dépôts du Fonds National d'Art Contemporain

Les relations entre le textile et la mode sont décrites grâce à une collection en cours de constitution qui fait la part belle aux créateurs contemporains et à leur intervention dans l'univers du prêt-à-porter dont Roubaix est un centre international de distribution grâce à la concentration de centrales de vente par correspondance.

Une affirmation de l'âme textile de la ville. Cette présentation tend à faire le portrait d'une cité industrielle bâtie au 19e et 20e siècles. Les firmes nées à Roubaix, les flux migratoires à l'origine de l'explosion démographique (8 000 habitants en 1800 - 125 000 en 1914), la vie associative, les figures politiques et industrielles y sont évoqués.

Un ensemble Beaux-Arts qui est exclusivement consacré aux 19e et 20e siècles a bénéficié d'importants dépôts patrimoniaux du Musée National d'Art Moderne et du Musée d'Orsay.

L'accrochage, construit dans une double logique chronologique et thématique, débute avec une Angélique de l'atelier d'Ingres et s'achève avec des créations contemporaines utilisant le textile ou son univers.

Riche en académiques du 19e siècle autour de deux figures roubaisiennes que sont Rémy Cogghe(1854-1935) et Jean Joseph Weerts (1847-1927) la collection présente un très bel ensemble orientaliste autour de Gérôme, Weerts et Ziem, un fonds symboliste où rayonne notamment l'émouvante Petite Châtelaine de Camille Claudel et une significative réunion d'art figuratif du premier tiers du 20e siècle : Bonnard, Dufy, Vuillard, Vallotton, Marquet, Kupka, Bourdelle, Gromaire, Foujita, Lempicka, Martel, Lambert-Rucky, Lhôte, Van Dongen, Schnegg, Wlérick, Pompon, Bugatti…

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lapiscine.musee@mairie-roubaix.fr